Allez, je n’ai pas honte (ou juste un peu), j’assume : je me suis ennuyée comme un rat mort durant les trois heures qu’a duré la visite de l’Ermitage…
J’avais soigneusement évité cette excursion il y a trois ans, mais là, ça faisait partie du programme de base. Et il faut bien avouer que la première question qu’on nous posait quand nous parlions de Saint-Pétersbourg était « vous êtes allés à l’Ermitage ? » parce que c’est certainement le musée le plus connu.
Voilà, nous y sommes allés, nous avons vu et nous ne sommes pas convaincus. Pour être juste, je pense que mon manque d’intérêt vient du parcours choisi par la guide qui nous a fait visiter en long et en large les icônes et toute la peinture biblique et mythologique. J’aurais certainement mieux profité de mon après-midi avec des tableaux un peu plus gais de la vie quotidienne par exemple.
Il n’empêche que si je n’ai pas su apprécier le contenu, j’ai beaucoup admiré le contenant, ancien palais d’hiver des tsars. Le bâtiment en lui-même était splendide et j’ai tout particulièrement admiré les plafonds et les parquets (encore une fois). Grand Schtroumpf n’a malheureusement pas l’air très motivé à reproduire quelques motifs chez nous bien que j’aie pris des photos tout exprès…
Et coup de coeur pour le jardin suspendu au 1er étage où la tentation d’y échapper à la foule et à la chaleur par la porte-fenêtre était bien grande.
Le dernier après-midi, nous avons profité d’une ultime excursion, en tout petit groupe, ça changeait, du palais Youssoupov où Raspoutine a été assassiné. Et nous avons d’ailleurs commencé notre tour par le sous-sol où le moine mystique a été successivement empoisonné et criblé de balles avant d’être noyé dans la Neva.
Nous étions passés devant deux ou trois fois devant en car et en bateau et ça semblait petit, mais c’était juste la façade étroite : l’intérieur était gigantesque.
C’est une visite que je suis contente d’avoir décidé de faire au dernier moment, loin des circuits plus touristiques et bondés. Rien que le théâtre de poche vaut le détour.
Ici se termine la série consacrée à notre épopée en Russie ! Peut-être que cela aura suscité des envies de voyage… En tout cas, Grand Schtroumpf et les Schtroumpfs qui ne partageaient pas mon enthousiasme au départ n’auraient rien contre y retourner. Qui sait, peut-être est-ce le moment d’entamer mon lobbying pour le Transsibérien…