Hier soir, nous avons enfin regardé le film que tout le monde a déjà vu : Avatar (ou ici).
Tout d’abord, il faut souligner que ni Schtroumpfette, ni Schtroumpf n’ont opposé de résistance à une mise au lit indécemment tôt et qu’ils ne nous ont fait faire qu’une seule entracte.
Il va sans dire que les effets spéciaux sont tout à fait spectaculaires. J’imagine que ça doit être l’apogée d’une carrière de créateur d’effets spéciaux de pouvoir imaginer un nouveau monde (au sens propre et figuré).
Quant à l’histoire, elle m’a laissé un goût amer, même si tout finit bien. Elle rappelle que l’Homme (blanc de préférence) n’a jamais hésité à piller et massacrer pour s’approprier des biens qui n’étaient pas à lui. Le « décor » fait évidemment pensé à ce qui se passe en Amazonie par exemple, mais le récit n’est pas sans rappeler de manière plus générale la conquête de l’Amérique du Nord, ou du Sud. Je dois avouer que je me demande souvent si j’ai bien fait d’avoir des enfants, parce que le monde où nous vivons actuellement n’est pas un cadeau, loin s’en faut.
Enfin, c’était bien le but de ce film, de démontrer la cupidité humaine, j’imagine. Dommage que dans la vraie vie tout ne connaisse pas un dénouement à la Hollywood.
Pour finir sur une note plus positive, le fait que ce soit Sam Worthington (que j’avais déjà repéré dans Terminator Renaissance) en premier rôle ne gâche rien au plaisir visuel…
Pour l’anecdote, ce matin, en regardant de plus près la différence entre les deux CD dans la fourre, nous nous sommes rendus compte que le deuxième n’était pas celui des bonus, mais le BluRay. Nous n’avons donc profité « que » du DVD standard hier soir. Ca sera l’occasion de le regarder à nouveau dans une meilleure qualité.