Le Père Noël et nous 17 décembre 2013

Je n’ai aucun souvenir de mon enfance d’avoir cru ou non au Père Noël. C’est peut-être pour cette raison que j’ai adopté une ligne de conduite un peu particulière en la matière concernant les Schtroumpfs.

Je n’étais pas très à l’aise quant à leur faire croire que les cadeaux apparaissaient par magie sous l’arbre. Surtout que je suis plutôt adepte de fêter le 24 au soir que le 25… Et puis finalement, c’est tout de même nous qui passons du temps à choisir les cadeaux, qui arpentons les magasins à leur recherche et les payons accessoirement. Je trouve qu’il est juste que le mérite nous revienne, au moins un peu, non ? Et puis, il devient compliqué d’inventer des histoires de Père Noël en avance ou en retard quand on fait 5 ou 6 célébrations dans la semaine, avant et après Noël.

Je ne voulais pas non plus leur dire crûment que le Père Noël, ben comment dire, il n’existe pas vraiment. Donc chez nous, ce n’est pas le Père Noël qui passe pour les cadeaux, mais ça n’empêche pas qu’il peut exister et qu’il passe chez d’autres enfants.

Et paradoxalement, même s’ils commencent à poser des questions, ils y croient toujours à 7 et presque 6 ans ! Ils lui ont même écrit pour la première fois cette année. J’ai en effet décidé que ce serait sympa de prendre le temps de lui faire une petite carte (et de profiter d’une offre gratuite, à part le timbre, de la Poste. C’est vraiment Noël !).

N’empêche que ça a super bien marché et ce matin ils ont reçu un courrier timbré de Berne-Bethlehem (un vrai quartier). Ils étaient tout heureux de recevoir un petit courrier et un memory d’animaux de différents zoos de Suisse (que nous avons en plus eu l’occasion de tous visiter).

Sur ce, le tressautement involontaire depuis quelques jours d’un muscle dans ma paupière me dit qu’il est temps de me concentrer sur l’essentiel pour limiter le stress pré-Noël. Je vais donc faire une petite pause bloguistique jusqu’à ce que je reprenne mes esprits après toutes les obligations à venir ces prochains jours.

Joyeuses fêtes !

Family manager 1 octobre 2013

J’ai un peu laissé le blog à l’abandon ces derniers temps.

Je traverse une phase où paradoxalement j’ai l’impression de ne pas en faire assez, mais de ne pas avoir assez de temps pour tout faire.

Pour me remonter le moral et avoir moins l’impression de ne rien trafiquer de la journée, j’ai établi une petite liste (non exhaustive) des différents métiers que j’exerce depuis que j’ai des Schtroumpfs :

Couturière (y compris de sourire de nanou)
Pacificatrice
Gentille organisatrice
Horticultrice
Maraîchère
Gestionnaire de stock
Acheteuse
Vendeuse
Technicienne de surface
Concierge
Taxi
Ambassadrice
Casserolière
Coiffeuse (coupe et brushing)
Agent de voyage
Cuisinière
Pâtissière
Glacière
Boulangère
Réveil matin
Coach sportif
Coach personnel
Habilleuse
Enseignante
Maman
Serveuse
Comptable
Secrétaire
Jardinière
Programmatrice cinéma
Rangeuse de jouets
Laveuse de vitres
Blanchisseuse
Diplomate
Docteur en sciences naturelles
Professeur ès choses de la vie
Infirmière
Doctoresse
Experte en (dé) montage de lego et autres playmobil
Bricoleuse
Fée aux doigts magiques
Lectrice
Conteuse
Incollable en culture générale

Bref en trois mots comme en mille : omnisciente, omniprésente, omnipotente.

Ah et j’oubliais mon travail (que ne n’exerce heureusement qu’à temps très partiel)

Il y a quelques temps, j’ai lu dans Migros Magazine (auquel je me suis enfin abonnée pour parfaire ma panoplie de parfaite gestionnaire de ménage) le témoignage d’un homme travaillant à temps partiel et se définissant comme « family manager » le reste du temps. J’ai trouvé cette expression criante de vérité. Ca sonne tellement mieux et plus juste que « femme au foyer » !

La relève est assurée 25 août 2013

Je suis super fière de Schtroumpfette qui a réalisé toute seule ce petit dessert avec une chute de gâteau pendant que j’en décorais un autre.

Je lui ai donné une planche et un petit rouleau à pâtisserie. Elle s’est débrouillée pour étaler le massepain, ce qui n’est pas facile du tout. Elle a ensuite fouillé dans ma caisse à outils pour trouver de quoi décorer.

Je n’ai vu le résultat qu’à la fin puisqu’elle a dû aller dans une autre pièce comme j’occupais toute la table de la cuisine. Je ne pensais pas qu’elle allait faire quelque chose de si sympa pour une première tentative !

Foutue rentrée scolaire 13 août 2013

Qu’on se le dise, la rentrée scolaire 2013 qui aura lieu dans moins d’une semaine ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices.

Schtroumpfette est déçue d’avoir appris le dernier jour avant les vacances qu’elle n’irait pas dans notre village comme annoncé, mais qu’elle devrait de nouveau prendre le car postal pour se rendre dans une autre école. Elle est aussi un peu inquiète parce que rien n’a été organisé pour visiter cette nouvelle classe dans ce collège qu’elle ne connaît pas.

Schtroumpf ne déménage pas d’école par rapport à l’année dernière, mais sa classe est éclatée et il ne garde qu’un quart de ses camarades. En compensation, comme c’est désormais une classe sur deux niveaux, il y aura des petits. Le bon côté de la chose, c’est que les effectifs seront raisonnables comparés à l’année dernière. Et puis Schtroumpf qui a tant besoin d’adaptation a la chance de rester dans sa classe avec ses maîtresses.

Et pour tout arranger, pour une fois, je ne me suis pas stressée. Je me suis dit qu’on verrait pour acheter le matériel scolaire la dernière semaine de vacances. Finalement, j’ai commencé à paniquer un peu et je me suis décidée à au moins assurer le « sac de grande » de Schtroumpfette en le commandant sur internet. Les délais auraient juste bien été. Comment pouvais-je deviner que la facture n’était pas envoyée par retour d’e-mail, mais qu’il faudrait attendre « quelques jours » pour la recevoir ? Et bien sûr, le sac n’est pas envoyé avant que le paiement soit reçu (il faut donc ajouter encore au moins un jour pour que la transaction bancaire soit visible). Mais finalement, beaucoup d’inquiétudes pour rien : j’ai plus tard reçu un e-mail m’informant que l’article en question était épuisé et que ma commande était tout simplement annulée. Le plus dur a été de l’annoncer à Schtroumpfette qui dormait avec une photo du sac commandé…

Donc branle-bas de combat hier. Nous avons passé la matinée en ville à la recherche du précieux cartable. Nous en avons trouvé un à prix seulement semi-exorbitant. Mais comme l’a fait remarquer Schtroumpfette, au moins celui-là a toutes les options (comprendre le sac de sport, la trousse, le plumier, le porte-monnaie et même la protection pour la pluie). Et l’après-midi a été consacrée à trouver les pantoufles et autres chaussures de sport pour la gym dans le centre commercial du coin. L’année prochaine, j’assurerai mieux l’entrée à la grande école de Schtroumpf !

Ma bonne résolution consiste à ne pas m’exciter pour les transports « scolaires » cette année. On continuera de se lever un peu plus tôt pour aller au premier arrêt de bus pour que Schtroumpf et Schtroumpfette aient une place. Cette année, ils devraient éviter le tronçon le plus surchargé.

Allez, vivement lundi que mes vacances commencent !

Tablette pour enfant Storio 2 9 juillet 2013

A Noël dernier, j’ai décidé d’offrir aux Schtroumpfs, contre l’avis de Grand Schtroumpf, une tablette pour enfant Storio 2 de VTech.

Six mois après, il est temps d’en tirer un petit bilan.

A l’achat, les (ben oui, on voit mal les Schtroumpfs partager…) tablettes ne sont pas super chères. Mais c’est sans aucun accessoire bien sûr. Quand on ajoute l’adaptateur pour secteur, le casque, une cartouche de jeu, une fourre de protection, une carte mémoire, ça commence à faire pas mal…

Un des très gros reproches (mais j’étais prévenue, je m’étais renseignée), c’est que la tablette ne fonctionne que sur piles. A moins d’acheter un adaptateur pour jouer ainsi à la maison. Ca aurait été vraiment très bien de pouvoir la recharger comme n’importe quel appareil de ce genre. Ca éviterait de prévoir le stock de piles quand on pense utiliser la tablette en voyage.

L’écran tactile n’est pas très sensible. Quand on est habitué au smartphone de maman, c’est un peu difficile de s’adapter… Si la tablette est imposante, l’écran est tout petit et d’une résolution plutôt moyenne. En plus, c’est leeeeeeeent, rien que juste pour revenir au menu.

Contrairement aux applications pour iTruc ou autre Androïd, celles développées par VTech sont en nombre réduit (en même temps, le marché n’est pas franchement le même…), mais d’un prix conséquent.

Tout n’est pas noir, j’apprécie bien les jeux éducatifs, je les trouve bien faits de manière générale (si on fait abstraction de la mauvaise qualité de l’écran et du temps de réactivité). Et quand on achète un jeu/une vidéo/une histoire, on peut l’installer sur toutes les Storio répertoriées sur le compte. Ce compte internet permet également un suivi des progrès faits par son enfant sur les différentes applications. On peut aussi charger ses propres musiques (un peu laborieusement…) et ses propres vidéos.

En résumé, à refaire j’achèterais une vraie tablette de moyenne gamme. J’aurais une meilleure qualité et plus de possibilités d’applications. Et pour le même prix. D’autant plus que j’avais déjà été déçue par l’appareil photo Kidizoom de la même marque.

Bref, j’aurais mieux fait d’écouter Grand Schtroumpf qui m’avait bien dit tout ça. J’ai eu tort, mais on ne le lui répétera pas !

Rien que des bobards dans les films 10 avril 2013

Quand je regarde un film, il y a deux scènes récurrentes qui paraissent tellement improbables que c’en est insultant pour l’intelligence des téléspectateurs.

Premièrement, le fameux réveil où les protagonistes se réveillent tout frais et dans des dispositions glamour. Mais dans la vraie vie, qui ne se réveille pas avec les yeux collés, les cheveux en bataille, une haleine de phoque, de la peine à émerger d’un rêve tordu, un filet de bave séché et/ou une envie pressante de se rendre aux toilettes ? Enfin, hein, je ne parle pas de propre expérience, c’est juste par ouï-dire, bien sûr. Dans ma vie, c’est comme dans les films au réveil. Ou alors je confonds avec le rêve précédent ?

La deuxième situation qui m’a toujours paru improbable, c’est de creuser une tombe en deux temps trois mouvements. Je repense par exemple aux Desperates Housewives qui s’y lancent en pleine nuit dans la forêt. Et effectivement, j’ai eu l’occasion de me rendre compte hier que c’est impossible !

Je n’ai creusé que l’équivalent de deux tombes pour deux chats chacune et il m’a fallu une heure et demie. Et encore, elles n’étaient pas du tout assez profondes pour éviter que les éventuels cadavres soient déterrés par des charognards.

Non, mon chat n’est pas mort. Mais un malheureux concours de malentendus, de météo pourrie et de mauvais timing m’a retrouvée à préparer la plantation de nouveaux fruitiers dans le jardin. J’ai lu qu’il fallait les planter en janvier, mais comme la pluie était mêlée de neige hier après-midi pendant que je m’y attelais, je pense que ça va le faire…

J’étais quand même un peu fière de moi pour cette grande première. Surtout qu’il y a quelques trucs à retenir pour la prochaine fois : plus on est près d’un autre arbre, plus on est emmerdé ennuyé par les racines; le faire sous un arbre quand il pleut favorise les grosses gouttes désagréables dans le cou; je penserai à mettre des gants la prochaine fois, ça m’évitera les cloques. Malgré tout, ça n’a pas suffit et j’ai dû supplier Grand Schtroumpf de me dire que ça l’avait quand même aidé. Il parait que je n’avais vu ni assez grand, ni assez profond…

Et puis, je peux dire que si je devais aller enterrer un cadavre dans les bois, je ne me foulerais pas à faire une jolie tombe rectangle toute proprette deux fois plus large que le cadavre. Vu le boulot que ça demande, j’irais à l’essentiel et n’en ferais pas plus que nécessaire !

Bref, les scénaristes devraient arrêter de nous prendre pour des demeurés !

Un peu déçue 5 avril 2013

J’ai eu une grande désillusion il y a quelques jours. Au cours d’une discussion, j’ai appris que tous les parents étaient persuadés que leurs enfants étaient les meilleurs et les plus intelligents. Mais qu’ils se faisaient des idées.

Cette terrible vérité (?) m’a été assénée, qui plus est, par le directeur de l’école. Pire encore, je crois bien que j’étais comprise dans le lot des parents illusionnés.

Par contre, mon trait d’ironie n’a pas été très bien compris et quand j’ai lancé « quoi ?? mes enfants ne sont pas les meilleurs ?? », cela a jeté un petit froid dans la réunion. Quand il faut préciser qu’on a fait une blague, c’est un peu pénible…

Allez, je sais bien qu’il avait raison. Quoique… Je pense quand même qu’il parlait surtout pour les autres parents. Non ?

Quand même, Schtroumpf connaît bien mieux les dinosaures que nous et Schtroumpfette vient de nous époustoufler en apprenant à lire, ou plutôt à déchiffrer à ce stade, toute seule.

De toute manière, ce sont nos Schtroumpfs, ils sont forcément exceptionnels. Ces gens qui prétendent le contraire n’y comprennent simplement rien.

C’est fini entre nous, il y en a un autre 28 mars 2013

Après des années de désamour avec mon Dyson (dont j’avais déjà vanté tous les mérites dans un précédent article, je l’ai enfin remplacé ! Il faut dire qu’au prix de la bête, j’ai tout de même préféré le rentabiliser la moindre. Et puis Grand Schtroumpf ne comprenait pas pourquoi je lui filais des coups de pied en douce à chaque occasion (en même temps, comment dire, il ne remarquait pas quand je le rangeais ailleurs…).

Malgré les inconvénients certains, j’ai tout de même opté de nouveau pour un modèle sans sac. Parce que quand je vois la quantité de poussière, chenis et déchets en tout genre, je me dis que ça me coûterait bien cher en sacs.

Par contre, j’ai bien évidemment changé de marque. Cette fois-ci, j’ai opté pour un Rowenta Silence Force Extrême Cyclonic (Eco en prime). Rien que le nom laisse pantois.

Je ne vais pas faire son apologie, d’autres s’en sont chargés pour moi.

Le lapin de Pâques dans son extrême bonté me l’a livré juste avant les vacances. Ca tombait bien puisqu’il neigeait ENCORE, j’ai eu l’occasion de l’essayer sans plus attendre.

Dans l’ensemble, et pour l’instant, j’en suis très satisfaite, rien qu’au niveau du bruit. Après il a plusieurs astuces très bien pensées comme la petite brosse téléscopique intégrée dans le tuyau qui supprime un accessoire à chercher.

Côté bémol, je dois tout de même relever que mon problème d’accessoires à trimballer à part reste entier. Il y a bien un accessoire à accessoires (!), mais il n’était pas compris dans l’offre et franchement je trouve que j’ai déjà payé bien assez cher pour un aspirateur même si j’ai de nouveau eu l’occasion de profiter d’une offre.

Pas tout à fait le même monde 15 mars 2013

Ces jours, j’ai beaucoup de travail dont une grande partie se déroule à l’extérieur (pas dehors, heureusement par ce temps, mais dans un autre bureau). Ca me fait une piqûre de rappel concernant le vrai monde du travail duquel je me suis échappée il y a six ans.

Mardi, j’ai dû travailler toute la journée, comme dans le temps. Je suis rentrée juste avant Grand Schtroumpf. Quand je lui ai dit que j’étais vidée, il m’a répondu « bienvenue dans mon monde » et a ajouté « t’as fait quoi à souper ? ». Voilà, rien à dire de plus, nous ne vivons définitivement pas dans le même monde.

Le matin avant de partir, j’ai dû préparer les Schtroumpfs et les amener au bus comme tous les matins. J’ai déjeuné debout tout en préparant le dîner et en programmant le four. A midi, j’ai récupéré les Schtroumpfs, on a dîné à toute vitesse avant de repartir avec Schtroumpfette qui retournait à l’école pendant que Schtroumpf restait avec Vieux Schtroumpf venu jouer les baby-sitters pour l’occasion. De retour le soir, après avoir repris en main les Schtroumpfs, il aurait fallu que je prépare tout de suite le repas pour être dans les temps. Et la journée ne s’arrêtait bien sûr pas là…

Je mesure bien la chance que j’ai d’avoir un travail qui me permette de concilier vie professionnelle et vie de famille (enfin plutôt tâches ménagères…). Mais je me sens bien souvent incomprise !

On est bien en février ? 15 février 2013

Je dois dire que je me suis posé un quart de seconde la question hier en allant au magasin.

A l’entrée, au rayon fruits et légumes, il y avait … des fraises. Forcément, elles n’étaient pas du coin, mais d’Espagne. Tout comme les concombres un peu plus loin, mais qui étaient étiquettés comme étant suisses, avant que je le fasse (assez) gentiment remarquer à un des employés.

Et juste après le rayon des produits frais, c’était le rayon complet des chocolats de Pâques. Mais j’en avais déjà vu il y a trois semaines chez un grossiste.

Allez, cette débauche commerciale sans sens aucun (pour ne pas changer) était l’occasion de faire des maths avec les Schtroumpfs, que j’évite d’habitude de prendre avec et je sais pourquoi, en comptant les nombreux jours qui nous séparent de Pâques et ceux encore plus nombreux des dégustations de fraises…